GREEN SEO : Comment Diminuer l’Impact Ecologique de votre Référencement Naturel

Vous avez déjà entendu parler du SEO, mais connaissez-vous le GREEN SEO ? C’est la rencontre entre le référencement naturel et l’éco-responsabilité. Si vous êtes une entreprise éco-responsable et souhaitez plus de trafic naturel sur votre site, cet article est pour vous !

Vous cherchez probablement à réduire votre empreinte carbone au maximum, y compris numérique. Adopter le GREEN SEO, c’est prolonger vos engagements écologiques jusqu’à votre stratégie de marketing digital.

Vous allez me dire : « Comment est-ce possible ? « 

Eh bien, c’est plus simple que vous ne le pensez ! Voyons cela ensembles, pilier par pilier.

Misez sur du contenu performant et durable

Faire « plus avec moins », c’est le mot d’ordre du Green SEO. L’objectif est donc d’avoir un site concentré, où chaque page est performante tant au niveau marketing que trafic.

C’est selon moi le cœur de la stratégie. Pourquoi ?

Outre l’aspect écologique de cette démarche, le filtre algorithmique Panda mis en place par Google en 2011 précise que « Si certaines pages d’un site Web sont de mauvaise qualité, cela peut affecter le classement de l’ensemble du site » (lien vers cette recommandation Google)

C’est comme si Google attribuait une note globale à votre site, note qui pèse lourd dans le classement de tout votre site.

Ne publier que du contenu qualitatif et optimisé, cela parait évident dit comme ça… Et pourtant, selon Ahrefs 90 % des pages web n’ont aucun trafic organique ! Vous imaginez le gâchis !

Comment faire ?

Faites la chasse aux « pages zombies »

pages zombies seo

C’est toujours la première étape de mon processus d’audit SEO : se débarrasser de ce qui est inutile aux internautes.

Cherchez et supprimez :

  • Les contenus obsolètes (ou améliorez-les)
  • Les pages contenant moins de 200 mots (sauf si c’est votre page d’accueil ou contact bien sur)
  • Les contenus dupliqués
  • Les pages de test publiés par erreur
  • Les pages avec aucun trafic et qui sont trop couteuses à améliorer
  • La génération automatique des pages auteur de blog

Pensez aussi à traiter les pages orphelines (pages qui ne reçoivent aucun lien interne), et selon le cas: maillez-les ou supprimez-les.

Comment détecter les pages zombies ? En crawlant votre site avec un crawler du type screaming Frog, couplé à la Google Search Console.

En résumé. ne gardez que l’essentiel, la crème de la crème !

Avantage de cette démarche : votre site sera moins lourd à gérer, en plus de favoriser votre référencement 😉

Optimisez le contenu existant avant d’en produire du nouveau

Cela doit être un réflexe. En effet, optimiser un texte existant aura toujours de meilleurs résultats que d’un créer un nouveau, et c’est aussi souvent plus rapide ! 😉

C’est d’ailleurs un des piliers du slow content.

Comment faire ?

  • Validez le mot clé principal visé par la page. Si cette page a un historique dans votre Google Search Console, cela peut vous donner de bonnes pistes : triez par volume d’impression et/ou nombre de clics décroissant et sélectionnez le mot clé le plus adapté
  • Puis utilisez un outil d’optimisation sémantique du type SurferSEO, 1.fr, Yourtext.guru ou encore Semji
  • Vérifiez que les balises méta titre et H1 contiennent le mot clé

Astuce 💡 : Quelles pages améliorer en premier ?

Les mots clés ayant le plus de potentiel sont ceux pour lequel votre site se positionne sur les positions 5 à 20, et qui on un gros volume d’impression dans la Search Console. Travaillez alors ces mots clés sur les pages liées à ces mots clés !

Produisez du contenu durable (Evergreen)

Oubliez les news de l’entreprise dans votre blog, la réaction à des actualités, la présentation du dernier stagiaire…

Ce genre de contenu ne générera pas de trafic et sera obsolète 1 mois plus tard. Ce type de sujets a par contre tout à fait sa place sur vos réseaux sociaux. 😉

En résumé : produisez des articles de blog génériques et intemporels, qui seront toujours valables au fil du temps.

Choisissez des mots-clés très ciblés

Sélectionnez vos mots clés en fonction de vos persona plus que de leur volume de recherche. Cela maximisera votre taux de conversion.

Evitez donc les sujets qui s’éloignent trop des préoccupations de vos clients cibles, vous risqueriez d’attirer du trafic non qualifié donc peu utile.

Et surtout, choisissez vos mots clés avant d’écrire vos pages ! Sinon il y a 9 chances sur 10 que votre page n’ait aucun trafic.

Surveillez régulièrement vos performances

Un site web perd naturellement du trafic organique si vous ne l’entretenez pas.

En effet, de nombreux évènements peuvent dégrader votre référencement comme :

  • l’arrivée d’un concurrent très actif en seo,
  • le changement des algorithmes Google (par exemple de l’intention de recherche…)

D’autant plus que Google favorise les sites « vivants » c’est-à-dire les sites dont le contenu évolue au fil du temps.

Surveillez donc régulièrement le trafic de votre site et mettez le contenu à jour pour éviter que vos pages soient déclassées et deviennent ainsi un poids inutile sur le web.

Comment ?

  • En vous connectant vérifiant au moins une fois par mois sur votre Google Search console que le trafic est stable ou en progression
  • En paramétrant des alertes dans des outils de type Semrush

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Pilier technique de votre site web

Diminuez le temps de chargement des pages 

Comment ?

  • Utilisez un plugin de mise en cache
  • Limitez l’insertion de vidéos : privilégier les images et infographies (compressées ou au format webp)
  • Compressez les images : objectif < 50 Ko
  • Supprimez les animations (Javascript, sliders…)
  • Minimisez au maximum le nombre de plugin utilisés
  • N’utilisez pas de constructeur de thème (du type Elementor ou Divi par exemple sur WordPress) pour rédiger vos pages de blog. Ces derniers alourdissent considérablement le poids des pages, alors qu’il sont inutiles pour ces pages dont le design est basique. L’éditeur basique Gutemberg suffit.
  • Dans l’idéal : Optez pour un site web éco-conçu : un site au design minimaliste, sans code superflu. Ou a défaut choisissez un thème WP léger (comme Astra, WP Océan…). Pour en savoir plus sur l’éco-concpetion web, consultez ce guide GreenIT en libre d’accès sur Github

Corrigez régulièrement vos erreurs 404

Assurez-vous régulièrement que tous vos liens internes et externes soient fonctionnels pour éviter les erreurs 404, qui augmentent inutilement la consommation énergétique, nuisent à l’expérience utilisateur et à votre référencement.

Comment ? Mon outil chouchou est Brockenlinkcheck (ou sinon Screaming Frog)

Optez pour un hébergement vert

Même si cela n’a pas d’influence directe le référencement, opter pour un hébergement vert est une démarche logique quand on veut diminuer l’impact environnemental de son site internet.

En effet, les data centers traditionnels sont énergivores.

Choisir un hébergement éco-responsable comme Infomaniak (le plus connu) ou encore Digital Forest (francais, cocoricooo!), basés sur des énergies renouvelables, réduit les émissions de CO2.

Changer d’hébergeur est plus simple qu’on ne le croit. Cela se fait sans aucune interruption de service ni perte de données (les historiques de mails sont conservés, etc..)

Pratiquez un netlinking raisonné

Le netlinking est vital pour le référencement, mais il a un coût environnemental.

En effet, à chaque fois que Google suit un lien pour parcourir le web, cela coute de l’énergie.

Il faut savoir qu’avoir un grand nombre de backlinks ne vous garanti pas d’avoir une autorité de domaine élevée ! En effet ce qui compte le plus aux yeux de Google c’est la pertinence thématique entre le site qui vous fait un lien et le votre.

Oubliez donc l’achat massif de liens et concentrez-vous sur l’obtention de backlinks qualitatifs et pertinents (avec un peu de guest blogging, du linkbaiting…).

D’autant plus que Google a amplifié sa chasse aux liens spammy avec la mise à jour Link Spam Update en place depuis 2022. Donc méfiance…

Les pratiques à bannir pour faire du Green SEO

Il s’agit de tout ce qui touche au black Hat SEO

  • Production massive de contenu juste pour attirer un plus de trafic, pas forcément qualifié
  • Achat de backlinks en masse
  • Utilisation de PBN, de fermes de liens..

Y a-t-il une différence entre le « Green Hat SEO » et le « White Hat SEO » ?

White Hat vs Green Hat SEO

En réalité, la différence entre les 2 pratiques est mince.

Le Green Hat donne une dimension éthique au SEO, tandis que le White Hat se concentre sur le respect scrupuleux des guidelines Google :

Alors qu’un Green Hat SEO se posera systématiquement la question « Puis-je faire mieux avec moins ou autant de contenu, afin de limiter l’impact environnemental de ce site web ? », un White Hat SEO se demandera plutôt : « Ai-je bien respecté toutes les recommandations Google afin de ne pas risquer un jour un pénalité Google » ?

Dans sa démarche, le Green Hat SEO s’intéressera de plus aux autres aspects du numérique responsable comme l’éco-conception du site web, l’hébergement vert…

Ma définition du Green SEO : le SEO au service des entreprises écoresponsables

Le SEO est un outil très puissant, qui permet à une entreprise d’attirer régulièrement de nouveaux clients, sans avoir besoin d’y travailler tous les jours (au contraire des réseaux sociaux).

Les enjeux environnementaux et climatiques nous rappellent tous les jours à quel point il est urgent de basculer vers une économie plus respectueuse de l’environnement, portée par des entreprises aux pratiques durables et engagées.

C’est pour quoi pour ma part, le GREEN SEO est avant tout « Le SEO au service exclusif des entreprises écoresponsable », afin d’accélérer la transition écologique en mettant en avant les entreprises vertueuses.

Chaque requête Google consomme plusieurs grammes de carbone. Et avec les 3 milliards de recherches effectuées chaque jour, la facture énergétique monte rapidement ! Ajoutez à cela le coût écologique des serveurs, des infrastructures et des appareils, et l’impact total du web est stupéfiant.

Le GREEN SEO n’est pas qu’une tendance. Avec les problématiques grandissantes de changement climatique, il devient une nécessité. Le futur du référencement pourrait sûrement voir des algorithmes récompensant les sites éco-conçus et hébergés sur des plateformes plus vertueuses.

Le futur du SEO est résolument vert, et chacun a un rôle à jouer dans cette transformation pour un web plus propre et éthique.

Alors, convaincu par le GREEN SEO? 🌍

Dites moi en commentaires ce que vous en pensez.

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